PEUT-ON CONSTRUIRE UNE JUSTICE PLUS JUSTE À L’AIDE DES NEUROSCIENCES ?

(01/09/2022)


Conférence dans le cadre des Congrès scientifiques mondiaux TimeWorld : TimeWorld expose et anime la connaissance sous toutes ses formes, théorique, appliquée et prospective. TimeWorld propose un état de l'art sur une thématique majeure, avec une approche multiculturelle et interdisciplinaire. C'est l'opportunité de rencontres entre chercheurs, industriels, universitaires, artistes et grand public pour faire émerger des idées en science et construire de nouveaux projets.
https://timeworldevent.com/fr/

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Peggy Larrieu Chercheure est docteure en droit privé et sciences criminelles, maître de conférences à l'Université d'Aix en Provence, où elle enseigne le droit des affaires, ses travaux de recherche s'inscrivent dans une démarche interdisciplinaire. Après une thèse sur La vie politique saisie par le droit privé (2006), elle s'est intéressée aux relations entre le droit et les sciences de la pensée (neurosciences, psychiatrie, psychanalyse) mais également et, en contrepoint, aux relations entre le droit et les produits de l’imaginaire (mythes, contes, littérature). Elle est l’auteur de plusieurs essais, notamment Neurosciences et droit pénal, Le cerveau dans le prétoire, L’Harmattan, 2015 ; Mythes grecs et droit, Retour sur la fonction anthropologique du droit, PU Laval, 2017. Elle a dirigé différents ouvrages collectifs, tels que Vivre sans, Que reste-t-il de notre monde ?, Erès, 2020 ;Transhumanisme, Approche pluridisciplinaire d’une nouvelle utopie, Eska, 2018. Et rédigé de nombreux articles sur ces questions.

Conférence : Peut-on construire une justice plus juste à l’aide des neurosciences ?
29 juin 2022, 13h45 - 14h30 — Amphi 34A

En l’espace de quelques années, les applications des neurosciences ont pénétré le champ de la justice pénale à travers ce qu’il est convenu d’appeler la neurojustice ou le neurodroit. De manière schématique, ces applications peuvent être utilisées à des fins préventives, répressives ou thérapeutiques. Assurément, elles sont susceptibles de faire progresser notre connaissance des mécanismes cérébraux et donc de contribuer à l’individualisation de la justice. Mieux connaître le cerveau humain, mieux comprendre l’individu, c’est aussi mieux le juger. Cependant, elles soulèvent des questions éthiques fondamentales. Car avec l’accès à la « boîte noire du cerveau », c’est le plus intime de l’homme, son for intérieur, sa pensée et son identité qui sont en jeu.

Dédicace : Vivre sans : que reste-t-il de notre monde ?
29 juin 2022, 14h30 - 15h15


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