LE MÉLODRAME À L’ITALIENNE EST-IL LE FAIT DU HASARD ?

(01/08/2021)


Par Christian Viviani, chercheur en histoire du film américain.

Au Cnam à Paris, le 1er juillet 2021 à l'occasion de TimeWorld 2021 https://timeworldevent.com/2021/fr/

Le livre " Pourquoi moi ? Le hasard dans tous ses états " paru aux Éditions Belin, accompagne cette édition de TimeWorld https://www.belin-editeur.com/pourquoi-moi

Le mélodrame est dans l’ADN de la culture italienne. Bien que présent dès les origines (le cinéma des dive, les péplums muets, les sérials d’Emilio Ghione), le mélodrame s’est développé notablement en parallèle avec le fait néoréaliste, dont il proposait souvent une version « grand public ». Entre 1945 et 1960, on a vu une prolifération de films mélodramatiques qui n’étaient guère des productions populaires à petit budget. Des cinéastes rares comme Michelangelo Antonioni ou Luchino Visconti y ont contribué, ainsi que des acteurs de prestige comme Lucia Bosè, Raf Vallone, Silvana Mangano ou Vittorio Gassman ou des écrivains de renom comme Alberto Moravia ou Pier Paolo Pasolini. S’y sont également révélés des réalisateurs singuliers comme Vittorio Cottafavi, Riccardo Freda ou, sans doute le maître du genre, Raffaello Matarazzo. Parmi les multiples formes cinématographiques du genre, l’italienne rejoint les formes latino-américaines ou hindi par la sollicitation sans alibi des coups du sort, des coups de théâtre, des surprises, des miracles, c’est à dire du hasard. L’étude de quelques formes de ce fatum constituera le fil rouge de la présente intervention.


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